L’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) est accordée aux salariés dont le contrat de travail a été écourté. Et dans ces cas, le salarié est prié de quitter le lieu de travail, et se retrouve sans aucun emploi ni occupation. L’ARE constitue donc son appui durant la période d’arrêt de travail, lorsque la démission est involontaire. Découvrez donc les cas dans lesquels le salarié peut toucher le chômage après démission.
Arrêt de travail volontaire
Pôle Emploi est une structure qui intervient dans les difficultés et conflits de travail, en vue de trouver une solution pacifique. Il oriente également vers des alternatives et définis les différents contextes d’action et les solutions associées. Lorsque le salarié quitte son poste de travail de façon volontaire, Pôle Emploi précise les trois contextes dans lesquels l’employé peut prétendre toucher l’ARE.
Pour des raisons de déménagement
D’abord, le salarié peut quitter son lieu de travail en mettant fin à son contrat volontairement, lorsqu’il doit changer de lieu d’habitation. Ce motif de déménagement intervient par exemple, lorsque le salarié doit accompagner son conjoint obligé de déménager. Dans ce cas, son arrêt de travail volontaire est motivé par le lien d’union matrimoniale qui le lie à son partenaire. Ainsi, si à cause de son travail, ce dernier devra changer de domicile, le salarié en question se met également dans la dynamique de déménagement.
Ensuite, lorsque le salarié n’est pas dépendant, le déménagement peut provenir de la volonté de ses parents. Lorsque ces derniers doivent quitter leur actuel domicile, l’employé mineur est également contraint de déménager. Il démissionne ainsi de son lieu de travail et suit les parents pour le nouveau domicile. Enfin, dans son devoir de parent, le salarié déménage pour suivre la progression de son enfant handicapé. En effet, ledit enfant souffre peut être d’une infirmité mentale ou physique, et doit être conduit dans un nouveau centre d’accueil. Ce dernier n’étant pas dans la même région que le lieu de travail du parent salarié, il rompt le contrat de travail afin de changer de lieu d’habitation.
Pour raison professionnelle
Pour des motifs de travail qui émanent de l’employeur, le salarié peut abandonner ses fonctions et bénéficier des allocations de chômage. Cet état de choses intervient lorsque l’employeur n’honore pas le délai de versement des salaires. Ces derniers viennent très en retard et peuvent empêcher l’employé de se réaliser à bonne date. Dans d’autres cas, l’employeur fait des critiques défavorables et applique des mesures disciplinaires sévères contre le salarié. Ces actions sont reconnues comme délictueuses envers le salarié et pourraient susciter sa démission. Cette dernière peut intervenir, lorsque 91 jours après la signature du contrat à durée indéterminée, l’employeur le suspend. Cette situation conduit l’employé au chômage et le permet de bénéficier des allocations de chômage selon le Pôle Emploi.
Contrat aidé
Le salarié peut également bénéficier des allocations au chômage, lorsqu’il est lié par un contrat aidé. Ce type de contrat indique que l’État apporte un soutien financier à l’employeur, pour aider ses salariés. Cependant, un tel soutien réduit le coût du travail de certains salariés et pourrait les pousser à arrêter le travail et démissionner.