L’outil phare de mesure de la richesse d’un pays est bien évidemment le produit intérieur brut. Grâce aux différents services proposés dans le secteur de la production, elle permet d’analyser les performances économiques d’un pays. Il enregistre le prix de chaque production afin d’estimer le niveau de croissance économique d’une nation grâce à un calcul. Mais est-il vraiment fiable ? C’est une question récurrente aujourd’hui à cause de ses nombreuses limites. À la fin de cet article, vous aurez plus d’informations.
L’importance du PIB
Le PIB ou produit intérieur brut en France est un indicateur phare dans le secteur de l’économie. En se focalisant sur la valeur ajoutée ou la production d’une nation, cette unité de mesure économique permet d’estimer la situation économique d’un pays grâce aux différents services liés à la production. Depuis un certain temps, sa fiabilité est contestée puisqu’elle ne tient compte que du facteur production sans y inclure la qualité de vie.
Au-delà de ses limites, on ne peut nier que le produit intérieur brut permet aux décideurs d’évaluer la santé globale de l’économie et de prévoir l’impact des menaces économiques. Par définition, il mesure les revenus d’un pays grâce au prix de son produit, à la production, et à sa valeur ajoutée. L’estimation du produit intérieur brut fournit également un aperçu global de l’activité économique.
Le PIB est utilisé dans tous les pays du monde et est largement accepté comme indicateur de l’activité économique. Cependant, pour atteindre leurs objectifs économiques, certains pays fondent leur analyse sur le PIB par habitant. Les pays nordiques, par exemple, obtiennent de meilleurs résultats que les États-Unis sur mesure.
Quelles sont les limites du PIB ?
Cette unité de mesure de la croissance est défaillante sur certains points. En amont, il ne tient pas compte de toutes les sources de revenus d’un pays, bien qu’ils contribuent à l’économie nationale. En plus de cela, pour estimer le niveau de croissance, il ne se focalise pas sur les inégalités sociales et environnementales. Un exemple palpable de cet inconvénient est le PIB par habitant qui n’est pas considéré dans le calcul de cette unité de mesure.
En tant que mesure globale, le PIB peut masquer les déséquilibres dans un pays. Elle peut aussi masquer les déséquilibres sous-jacents. De plus, il ne tient pas compte de facteurs tels que la qualité de l’air, de l’eau ou du sol. Et il ne traite pas de la répartition de la richesse.
Bien qu’il ne puisse pas mesurer les transactions non monétaires, il ne prend pas en considération certains changements dans la production. Autrement dit, le produit intérieur brut n’inclut pas les travaux domestiques et les professionnels non rémunérés, bien que ces activités contribuent à la création de la richesse dans un pays.
Pourquoi préférer l’IDH au PIB ?
À l’opposé du PIB, l’IDH est une méthode d’évaluation qualitative qui s’appuie sur des indicateurs liés à l’espérance de vie et au niveau d’éducation. C’est un outil utile pour analyser le niveau de développement d’un pays et pour comparer les pays sur la base d’un PIB similaire par habitant.
La plupart des pays envisagent de remplacer le PIB par l’indice de développement humain. Parmi ceux-ci, on retrouve la France. Mais pourquoi ce revirement ? Tout simplement parce que l’IDH est un peu plus précis que le PIB lorsqu’il s’agit d’estimer le niveau de développement d’un pays. Elle n’est pas une mesure du bien-être individuel, mais plutôt collectif. Elle enregistre par conséquent tous les emplois ou sources de revenus bénéfiques au développement d’une nation.
En définitive, le produit intérieur brut par définition permet de mesurer la croissance d’une économie. Cependant, cela ne reflète pas la répartition des revenus. Il devrait plutôt servir de guide pour mesurer le bien-être et favoriser l’accès à plusieurs secteurs d’emplois tout en tenant compte de l’éducation et aux soins de santé. On peut aussi l’utiliser comme un outil de mesure de la pauvreté et de l’inégalité des revenus entre les individus.